1] Qu’est ce que la NATUROPATHIE ?

« La nature est un professeur sûr et universel pour celui qui l’observe ! »
« La nature est un professeur sûr et universel pour celui qui l’observe ! »

Vous allez retrouver sous cette Rubrique les questions suivantes :

1. Qu’est ce que la naturopathie ?

2. Quel en est le principe ?

3. Quels sont 5 fondements de la naturopathie ?

4. Comment se déroule une séance ?

5. Réflexion sur la notion de participant

Qu’est ce que la NATUROPATHIE ?

Pour le dictionnaire étymologique le mot "Naturopathie" est issu des mots anglais nature «la nature» et path, le « chemin » ce qui signifie le «chemin de la nature».

Pour l’organisation mondiale de la santé (O.M.S.) : c'est la 3e médecine traditionnelle mondiale après les médecines Ayurvédique et Chinoise. Reconnue en tant que telle comme «médecine traditionnelle occidentale».

Elle complète la médecine conventionnelle allopathique.

La naturopathie est une approche naturelle de la santé  qui  prend en compte l’ensemble de la personne sur ses plans, physique, psychique, émotionnel et énergétique. 

C’est aussi une philosophie et un art de vie, basés sur les lois scientifiques du respect de la physiologie du corps humain, de son homéostasie, et qui intègrent la notion de terrain et de force vitale. 

La naturopathie  doit être vécue et enseignée comme une discipline, non comme une médecine au sens allopathique du terme.

En conclusion, je citerai Pierre-Valentin Marchesseau (l'un des "Pères"' de la Naturopathie contemporaine) : « L’organe malade n’est pas le responsable mais la victime ! »

Quel en est  le principe ?

La naturopathie est fondée, sur la notion de « terrain »,  issue de la doctrine hippocratique (Hippocrate) du Vème siècle av. J.-C. (reprise également en homéopathie).

Lorsqu’il est en déséquilibre, le terrain  (l’ensemble des tissus de l’organisme) va exprimer des maladies ou symptômes qui ne sont pas la cause mais la résultante à un problème plus profond et très souvent multi factoriel.

Les naturopathes ont notamment traduit en particulier ce déséquilibre, par le concept d’encrassement des humeurs (comprenant tous les liquides de l’organisme – sang, lymphe, bile, liquide extra et intra cellulaire).

La naturopathie se doit donc d’accompagner et faciliter cette élimination et « détoxification » de cette surcharge humorale plutôt que la combattre.

La naturopathie se veut un facilitateur de la force vitale.

Les 5 fondements de la naturopathie :

A partir des préceptes d’Hippocrate :

  1. D’abord ne pas nuire (primum non nocere)
  2. La nature est guérisseuse (vis medicatrixnaturae)
  3. Identifier et traiter la cause (tolle causam)
  4. Détoxifier et purifier l’organisme (deindepurgare)
  5. La naturopathie enseigne (docere)

Comment se déroule une séance ?

Après avoir étudié votre questionnaire de prise de contact, je vous accueille pour une séance d’une à 2 heures, où je complète ce grâce à une observation physique et un questionnaire personnel, ce 1er bilan de vitalité, pour une vue d'ensemble précise, et une interrogation et une écoute neutre mais bienveillante, de l’objet de votre visite.

J’ai recours entre autres techniques d'analyse à l'identification de votre terrain et profil naturopathique, je peux piur ce faire avoir également recours à l’iridologie, c’est-à-dire une observation détaillée des iris grâce à l'observation de vos yeux, pour mieux conforter le décryptage des éventuels déséquilibres de votre organisme (notion de faiblesse ou d'atteinte d'organe ou du terrain).

Au bout d’une heure, et une fois réalisé le bilan de vitalité, viennent les premiers conseils hydriques, alimentaires et nutritionnels, puis une sensibilisation aux principes de la naturopathie (hygiène de vie, éventuel recours aux soins, produits et techniques, naturelles, pour completer) et nous élaborons ensemble la mise en place d'un "programme" adapté d'action de certaines démarches à suivre ou à mettre en place. Vous entrez alors dans la phase de nettoyage puis de rééquilibrage (dite détoxification) ; deux autres phases sont à minima nécessaires : la phase de minéralisation (consolidation) puis la phase de stabilisation.

L’aboutissement de ces deux dernières phases dépend grandement de l’implication du "participant"... que vous êtes !

Qu’est ce qu’un participant ?

Le dictionnaire nous le définit comme : une Personne qui prend part à… 

Mais vous n’êtes pas qu'un « client-e», cette notion économique de votre personne serait dans le cadre de la Naturopathie très péjorative : vous n’êtes pas une marchandise !

NB : Le terme de « patient » d’un point de vue médical est déjà plus noble mais il détient une connotation d’attente purement médicale et donc passive pour vous et moi, qui ne sied guère.

Si vous consultez, c’est parce que vous êtes en action, que votre démarche réside autant dans la compréhension de vos symptômes, et fonctionnements, que dans le fait de poser de nouveaux actes dans votre vie.

Par ce choix de langage, on ne fait que vous impliquer directement dans la bonne conduite de votre vitalité et donc votre santé. Vous êtes le meilleur acteur pour jouer « Votre rôle dans Votre Vie » !

Votre degré d’implication, associé à la mise en pratique des conseils et techniques de santé naturelle, vous amèneront à devenir meilleur !

C’est votre PARTICIPATION active, votre implication à faire, faire évoluer, et même à guérir, qui augmentent votre force vitale et permettent, au PARTICIPANT que vous êtes, de "tenir la première place du podium de sa santé naturelle".

Pour conclure : vous êtes un participant car les solutions viennent avant tout de vous !


2] Qu'est ce que la Réflexologie ?

La Réflexologie

C'est une discipline fondée sur la stimulation de points réflexes situés sur le corps.LanModifier

La réflexologie est une pratique se présentant comme thérapeutique et utilisant le massage. Elle repose sur le précepte que chaque organe, partie du corps ou fonction physiologique correspondrait à une zone ou un point sur les mains, les pieds ou les oreilles (appelée « zone réflexe », d'où le nom de cette pratique). Selon ses praticiens, un toucher spécifique sur ces zones permettrait ainsi de localiser et dissiper des « tensions » ou des « blocages » et de rétablir le bon fonctionnement du corps.

Le Dr Alfons Cornelius publie en 1902 un livre en allemand dont la traduction du titre en français est Points de pression, leur émergence, signification pour les névralgies, la nervosité, la neurasthénie, l'hystérie, l'épilepsie et la maladie mentale, ainsi que leur traitement par massage des nerfs.

En 1917 paraît Zone therapy, or relieving pain at home, qui relate la découverte de Fitzgerald qui l'emmène à établir une carte des régions « reliées » du corps.

La réflexologie s'appuie également sur les travaux d'Eunice Ingham (1889-1974), infirmière et physiothérapeute américaine.

Plusieurs écoles existent. On peut en distinguer au moins quatre principales :

  • l'école d'inspiration chinoise, qui repose sur des principes attribués à la médecine traditionnelle chinoise, est assez complexe, faisant intervenir la théorie des cinq éléments, du Yin et du Yang ;
  • l'école d'inspiration thaï (massage thaï des pieds), le praticien utilise de petits outils en bois pour comprimer profondément les tissus, les pressions exercées sont très fortes ;
  • l'école américaine (Ingham) s'inspire de certains principes de la physiologie médicale occidentale du début du XXème siècle ;
  • la méthode d'inspiration sud-africaine, beaucoup plus orientée vers la dimension émotionnelle. Faite d'effleurements, de pressions très douces, elle affirme permettre une libération émotionnelle intense.
  • Il existe plusieurs types de réflexologie en rapport avec diverses zones du corps : la réflexologie plantaire (pieds), la réflexologie palmaire (mains), la réflexologie faciale (ou faciothérapie), la réflexologie oculaire et crânienne (le Dien Chan), la sympathicothérapie (stimulation de zones réflexes dans le nez, à l'aide de stylets), la spino-réflexologie (réflexologie dorsale - utilisation des nerfs spino ou rachidiens), l'auriculothérapie (oreilles), les Auto-massages ou Auto-Stimulation (Do-In).

Cependant, ce métier n'est pas réglementé et son exercice demeure libre (« accessible sans diplôme particulier » selon la fiche Rome K1103 de Pôle Emploi).
Depuis 2020, l'ONISEP (Office national d'information sur les enseignements et les professions) diffuse la fiche métier de réflexologue :



3] Qu'est ce que la cohérence cardiaque ?

La Cohérence Cardiaque pour mieux gérer ses émotions ou lutter contre le stress, mais pas seulement : cette pratique bénéficie au mental et au psychique, mais elle agit également subtilement mais tout aussi efficacement sur le corps, ses différents organes et son métabolisme, et présente donc réellement une action physique !
La Cohérence Cardiaque pour mieux gérer ses émotions ou lutter contre le stress, mais pas seulement : cette pratique bénéficie au mental et au psychique, mais elle agit également subtilement mais tout aussi efficacement sur le corps, ses différents organes et son métabolisme, et présente donc réellement une action physique !

La Cohérence Cardiaque, ou résonance cardiaque, Coherent breathing, ou encore heart coherence en anglais) se définit comme un phénomène de balancier physiologique issu de la synchronisation de l'activité des systèmes nerveux sympathique et parasympathique. Ce concept a été développé aux États Unis dans les années 1995.

On sait aujourd’hui que la fréquence cardiaque fluctue de manière permanente. Cette variabilité de la fréquence cardiaque (VFC) est un bon indicateur de la capacité du cœur à faire varier son rythme en fonction des sollicitations internes ou externes. Cette VFC est régulée par le système nerveux autonome (SNA) divisé en deux composantes antagonistes, le système nerveux orthosympathique appelé par simplification « sympathique » (action accélératrice) et le système nerveux parasympathique (action freinatrice). À cette régulation s’ajoute une dépendance à un circuit complexe composé de plusieurs régions cérébrales, corticales et limbiques. La synchronisation des systèmes sympathique et parasympathique génère un phénomène de « balancier physiologique » appelé cohérence cardiaque.

En modifiant le rythme cardiaque notamment au moyen de la respiration qui est sous le contrôle volontaire, on influencerait le fonctionnement du cerveau qui a son tour modifierait potentiellement notre état émotionnel.


4] Qu'est ce que l'E.F.T. Emotional Freedom Techniques ?

Très récente, cette technique a été inventée dans le courant des années 90 par un ingénieur Gary Craig ; lequel s’est lui même appuyé sur les travaux de Roger Callahan, psychologue clinicien qui a intégré la médecine traditionnelle chinoise à ses protocoles psychothérapeutiques.

La Médecine Traditionnelle Chinoise est une médecine millénaire qui ne dissocie pas le corps de l’esprit. L’émotion y tient une place privilégiée. Peur, tristesse, colère, joie, dégoût, surprise, etc… chaque émotion est gouvernée par un organe et dès lors qu’il y a un problème d’émotion, il y a un problème de fonction, et inversement.


Cela dépend de beaucoup de facteurs :

  • nos filtres de perceptions
  • notre schéma de pensées,
  • l’influence transgénérationnelle,
  • notre actualité du moment, etc…

La façon dont nous avons été élevés par exemple, influence notre manière d’accepter et de vivre nos émotions :  nos parents nous ont-ils appris à reconnaître nos émotions ? Savaient-ils reconnaître leur propres émotions ?
Y a t’il une ou plusieurs émotions qui n’étaient pas les bienvenues pour votre entourage ?

L’émotion est une information qui nous donne une indication sur notre manière de percevoir la réalité. Par les réactions physiologiques qu’elle déclenche (endorphine, décharge d’adrénaline, cortisol…) elle nous permet d’agir et d’avoir une réponse adaptée.


E.F.T. = "EMOTIONAL FREEDOM TECHNIQUES"


Dans le détail, nous ne savons pas encore trés précisément comment l’EFT fonctionne, mais certains d’entre nous pensent qu’une émotion refoulée créée une perturbation énergétique dans le système de la personne. Ces perturbations peuvent ensuite être à l’origine de blocages fonctionnels, psychiques, métaboliques, etc…

L'E.F.T. fait partie du courant de la psychologie énergétique qui met l’énergie au cœur de l’accompagnement de l’individu. Ce nouveau champ de recherche est soutenu par de nombreux scientifiques parmi lesquels de très renommés.


Le protocole est simple :


Il consiste en la stimulation par tapotements de plusieurs points d’accupression en répétant oralement de courtes phrases.


On réalise un protocole, içi simplifié, pour aider à évacuer une émotion :


  1. Identifier l’émotion qui est à l’origine du problème ;
  2. Situer l’émotion dans le corps et créer une connexion avec elle en la texturant (Si elle avait une couleur, une forme, une texture ?) ;
  3. Mesurer l’intensité de l’émotion sur une échelle de 1 à 10. Plus l’intensité est proche de 10, plus l’émotion  ressentie est forte ;
  4. Créer une phrase de démarrage : Même si « Je suis paniquée par cette araignée que je vois énorme » / «Je suis très en colère contre Michel et que j’ai eu envie de lui hurler dessus»… Je m’aime pleinement et profondément / Je m’aime, je me respecte et je me pardonne / Je m’accepte tel que je suis (---> Choisir une formule qui convient le mieux au ressenti) ;
  5. Tapoter le point karaté en répétant la phrase de démarrage 3 fois (NB : Le point Karaté est sur le Tranchant de la main) ;     
  6. Tapoter sur les autres points en parlant de l’émotion dans le corps jusqu’à ce que l’intensité de l’émotion soit proche de 1.

L’EFT est donc une technique particulièrement utile dans le traitement des émotions perturbantes : phobies, peur de toutes sortes (prise de parole en public, des araignées, eau, etc..), allergies, trouble anxieux, colères, stress post-traumatique, difficulté à trouver sa place, problème de confiance en soi, mauvaise estime de soi…


Parfois, il faut faire un travail sur l’aspect corporel aussi en amont. De nos jours, nous sommes parfois déconnectés de notre réalité physique. Nous donnons trop d’importance au mental et nous n’occupons plus vraiment notre corps...


L’EFT aide à rétablir une bonne circulation énergétique, à devenir rapidement autonome pour gérer toutes les situations qui engagent la sphère émotionnelle.

Ainsi, on peut "déprogrammer" des ancrages profonds du passé, dépasser des blocages, qui empêchaient de nouveaux comportements choisis et aidants de s’installer dans la vie quotidienne.


Les résultats sont toujours surprenants. On se découvre en pratiquant cette technique une nouvelle puissance, qui met en lien avec un nouveau potentiel inexploité.


Souvent cette technique en groupe, dans les entreprises, suscite au début quelques moues dubitatives...

Certains dépasseront le blocage du mental face à la bizarrerie de la technique, d’autres ne le feront pas.

A chacun son chemin, jusqu’à essayer l’EFT sur ses propres problématiques puis mesurer les progrès réalisés.


Ayant déjà présenté cette technique en petit groupe, les enfants étant très en lien avec leurs émotions, qu'à certains âges ils ne masquent pas encore totalement, et savent encore "où elles se trouvent dans leurs corps", qu'ils savent même les mimer... Le travail, dès qu'ils maitrisent la parole bien sûr, est avec eux plus facile ! Et je constate comme tous les praticiens, que les enfants sont donc en général très réceptifs à la pratique de l'E.F.T. 


J’ai donc réservé à leur attention, une petite fiche technique dédiée, qui leur rappelle comment formuler leur "ronde" (Psychologie Positive) et les points énergétiques qu’il leur faut tapoter pour refaire circuler l’énergie (M.C.T.) spécialement adaptée à leur âge.


Pour les adultes, je mets également à disposition une fiche dédiée complète, rappelant le protocole à respecter.


Ces fiches vous seront utiles pour pratiquer par la suite en toute autonomie !



Image : Marcel TAPPAZ Neurobiologiste - Directeur de Recherche CNRS honoraire
Image : Marcel TAPPAZ Neurobiologiste - Directeur de Recherche CNRS honoraire
👉🔹 Psychologie individuelle, de groupe et sociale, théories psychanalytiques, thérapies cognitives & comportementales, et neurosciences 👇

🔸 Rôle du cerveau dans les fonctions supérieures

Le cerveau est le siège des fonctions supérieures (fonctions cognitives, conscientes et intellectuelles, sens, réponses nerveuses) et végétatives. C'est donc un organe essentiel qui assure la régulation de toutes les fonctions vitales.

  • Fonctions physiologiques inconscientes : Il est responsable du rythme cardiaque et respiratoire, des fonctions qui pour nous sont inconscientes.
  • Fonctions physiologiques conscientes : Il est aussi impliqué dans la prise de décision, dans la motricité du corps, le comportement, la mémoire, la conscience…
Théories & Méthodes de psychologie individuelle, de groupe & sociale (psychanalyse, thérapies cognitives & comportementales...) psychologie positive et neurosciences
Théories & Méthodes de psychologie individuelle, de groupe & sociale (psychanalyse, thérapies cognitives & comportementales...) psychologie positive et neurosciences
🔹Exemple de Psychologie Positive : La loi de l'Attraction, entre mythe et limites de la méthode👇

 "Chaque pensée ou souhait émet une vibration. Cette vibration dégage un signal qui trouve un signal correspondant. C’est la loi de l’Attraction. Vous avez probablement déjà entendu que sur Terre « tout est énergie ». Et bien la loi d’attraction émane de ce postulat. Elle est liée à l’énergie de notre corps et celle de l’univers au sens large. En synthèse, on attire ce qu’on désire.

L’alignement : la base
Il ne suffit pas uniquement de vouloir pour avoir. Pour que la loi d’attraction soit « effective » il faut être en parfait alignement avec soi. Puisque si elle n’est qu’énergie, il est fondamental que nos énergies circulent librement et soient de nature positive. La loi de l'Attraction n’est donc pas une magie c’est la somme d’une harmonie mentale, spirituelle et émotionnelle, un parfait équilibre de notre être. C’est une harmonie vibratoire. Cela implique donc une certaine connaissance de soi. Il faut être dans une dynamique d’écoute active de soi, sans pour autant être égocentré.

Une erreur souvent commise : vouloir être d’abord alignée avec les autres avant soi. Chercher l’approbation d’un parent, de son conjoint, etc. et ne pas faire ce qui nous permet d’être réellement en phase avec notre moi profond.

ALIGNEMENT

Clarifier ses envies
Il est maintenant temps de détailler ce que vous souhaitez réellement. Posez des intentions sur votre vie, ce que vous voulez. Clarifiez et énoncez de manière précise vos objectifs. En quoi votre vie serait meilleure si vous aviez telle chose / événement ?

Méfiez-vous des bénéfices cachés. On pense vouloir quelque chose au plus profond de soi, mais notre inconscient nous auto-saborde.

Par exemple, vous rêvez de faire le semi-marathon annuel de votre ville, vous vous en donnez les moyens. Vous suivez les trainings mais vous reportez chaque année la date d’inscription. Pourquoi ? Parce que vous savez que pour être optimal il faudrait diminuer voire arrêter la cigarette. Or, vous n’en avez pas envie. La cigarette elle, permet déjà de canaliser certaines émotions. Vous n’en avez peut-être pas directement conscience, mais repousser ce semi-marathon c’est aussi repousser l’arrêt de la cigarette. Votre côté rationnel a très envie d’accomplir ce semi, votre inconscient pas du tout => désalignement, inconscient, certes mais désalignement.

La loi de l'Attraction : se focaliser sur l’objectif...  et pas sur ce qui nous manque ! Si vous désirez une chose, focalisez votre attention sur cette chose. Cette envie va générer une vibration, la vibration homologue finira par se manifester. En revanche, si vous vous concentrez sur ce qui vous manque, vous émettez aussi une vibration, et la loi d’attraction enverra alors un signal correspondant au manque. C’est ainsi que le souhait réel lui, ne sera pas honoré. La vibration du souhait étant plus faible que celle du manque sur lequel vous vous focalisez.

Par exemple, vous souhaitez avoir le même train de vie que votre cousin, qui semble financièrement plus à l’aise. Si vous jalousez la situation de votre cousin, ce n’est pas l’abondance souhaitée que vous allez dégager comme vibration, mais la jalousie de ce manque, ce qui créé une vibration complètement différente.

Cela n’a rien de magique, c’est logique ! Si vous êtes morose, en colère, négatif, vous allez attirer non seulement les énergies similaires mais aussi les personnes qui ont ces énergies. Si vous êtes positive, joviale, bienveillante vous attirerez alors les mêmes personnes, et ces personnes sont beaucoup plus aptes à vous guider sur une voie de réussite de vos envies que celles du premier cas.

La projection immédiate : la clé
Une fois aligné, il faudra se projeter. Il vous suffit de vous figurer un contexte dans lequel vous avez déjà ce que vous souhaitez. N’imaginez pas que cela arrive dans le futur, imaginez que c’est à présent. Visualisez, imaginez et contrôlez vos pensées vers cette projection d’aboutissement de votre envie afin d’émettre LA vibration énergétique qui va avec.

La loi de l'Attraction :

Devinez quelles émotions vous ressentiriez si la chose voulue était obtenue et faites en sorte de réellement ressentir ces émotions. Encore une fois, ne pensez pas à l’absence de sa réalisation ni au manque, uniquement à l’accomplissement révolu de la chose. Vous ressentez alors de la satisfaction, de la fierté, de la joie, de la sérénité.

La question n’est pas «si» mais «quand» ?
Ne vous demandez plus au quotidien si cela va arriver, dites-vous plutôt quand. Car oui c’est une certitude, cela va arriver. Mettez-vous dans une dynamique sans plan B puisque votre envie va être honorée. Soyez à l’écoute des signes, soyez disponible et confiante.

Pas de miracle !

Attention, la loi de l'Attraction ne se substitue pas à l’effort. C’est justement parce que vous serez en parfait alignement avec votre être, que vous aurez travaillé sur cela, que vous prendrez des décisions qui vous mèneront sur la route que votre (in)conscient recherche tant. Cela peut être le chemin de l’abondance, de la quiétude, etc.

La loi de l'Attraction est accessible à tous
Une fois en parfait alignement avec soi, la loi d’attraction agit puisqu’elle n’a pas de quota ! En effet, elle est omniprésente, elle est partout et surtout pour tous. Les énergies sont très abondantes que même si chaque humain sur Terre était aligné, chacun pourrait en bénéficier sans «l’user».

La loi de l'Attraction c’est inviter, par le biais de nos pensées, tout ce qui va se produire.

Ophélie du site Lotus-Bouche-Cousue"

👉 "COMMENT APPRENDRE À MAÎTRISER LA LOI DE L’ATTRACTION ?

La théorie de la Loi de l’Attraction fait de plus en plus d’adeptes. Elle s’est surtout démocratisée grâce au documentaire Le Secret de Rhonda Byrne de 2006. Cette loi universelle alimente depuis le 20ème siècle une littérature fournie.
Il existe plusieurs façons d’apprendre à se servir de la Loi de l’Attraction. Il faut cependant prendre garde de ne pas accumuler des tonnes et des tonnes de connaissances sans pratique. La Loi de l’Attraction est une loi de l’univers qui doit être pratiquée de façon concrète chaque jour, avant qu’elle ne devienne inconsciente pour le pratiquant.
C’est exactement comme si tu lisais tous les livres de cuisine qui sont publiés sans jamais passer derrière les fourneaux. Il n’y aura aucun résultat.
Les modes d’apprentissage sont variés mais les plus courants sont la lecture, les vidéos et les formations en présentiel. Chacunes ont leurs avantages et leurs inconvénients. Les plus courants sont :
Les livres donnent parfois accès à des auteurs très pointus mais aujourd’hui disparus. Leurs ouvrages ne sont pas toujours disponibles. En revanche, l’un des avantages est que le livre est utilisable partout et la relecture permet de creuser toujours plus.
Les vidéos. C’est un bon support parce qu’ il est abondant et facile. Les plateformes comme youtub en regorgent. La difficulté est alors de faire le tri et de ne pas passer de l’une à l’autre. l’effet est alors contre productif.
Film le secret de rhonda byrne
Les formations vidéos. Sont des supports souvent très efficaces et sont issues de séminaires qui ont eu lieu en présentiel. Elles ont un coût moindre qu’un séminaire mais nécessitent plus de volonté.
Enfin les séminaires en présentiel. C’est le top. Vous êtes mis en situation. les gens bénéficient de l’effet de groupe. Vous avez accès directement à votre formateur. Le point négatif est le coût. A réflechir, le coût est compensé par des résultats bien supérieurs.

QUELQUES AUTEURS SUR LA LOI DE L’ATTRACTION : 
Wayne Dyer,
Esther et Jerry Hicks,
Joe Dispenza,
Napoleon Hill,
Marcelle della Faille,
Deepak Chopra,
Jean-Guy Biginelli,
Joseph Murphy,
Meera Lester,
...

🔸 CONCLUSION SUR LA LOI DE L’ATTRACTION PAR SES PRATICIENS :

En conclusion, la loi de l’Attraction est une loi universelle qui mérite d’être appréhendée et appliquée au quotidien. Les avantages qu’elle procure peuvent en effet être des plus bénéfiques pour tout un chacun.
Non seulement, vous aurez la possibilité de réaliser vos rêves mais en plus, vous apprendrez à adopter un état d’esprit adapté pour vous attirer les faveurs de l’Univers. Adopter la positive attitude constitue en effet de nos jours un véritable luxe que tout le monde peut se permettre mais que très peu utilisent réellement
La loi de l’Attraction peut devenir un vrai mode de vie. Le choix n’appartient qu’à une seule personne : Vous ! 
La méthode Georges de Jean-Guy"
contact@lamethodegeorges.fr

🔸 LIMITES DE LA MÉTHODE :

🔹 Le mythe de la Loi de l’Attraction et les méfaits de la Pensée Positive : 

La théorie de la pensée positive repose sur l‘idée que notre vie est le simple reflet de nos pensées : en les contrôlant, on pourrait avoir tout ce que l’on désire. Nos difficultés viendraient donc du fait que nous pensons négativement. La solution apportée par la pensée positive est donc de contrôler les émotions et pensées négatives, de les supprimer et de ne plus avoir que des pensées positives, afin de diriger notre vie vers la réussite et le bonheur.

Les pensées positives peuvent en effet produire des émotions positives (et encore, pas systématiquement) mais , comme le rappelle justement Matthieu Ricard, “l’univers n’est pas à notre disposition”. Par ailleurs, pouvons-nous véritablement contrôler nos pensées ?

Ilios Kotsou propose dans son livre Éloge de la lucidité de déconstruire la théorie de la pensée positive et le mythe de la loi de l’attraction en s’appuyant sur des études de psychologie et de neurosciences.

🔹 Le mythe du contrôle

Ilios Kotsou soutient que pouvoir se débarrasser de pensées inconfortables, dites “négatives”, et les remplacer par des agréables, dites “positives” n’est pas aussi évident que cela.

Ilios Kotsou cite l’expérience de Daniel Wegner, professeur de psychologie à Harvard, au cours de laquelle il a demandé à des individus de décrire verbalement ce qui leur passait par la tête pendant cinq minutes après qu’on leur ait donné la consigne de ne pas penser à un ours blanc. Ces individus étaient repartis en deux groupes :

dans le premier groupe, les individus devaient essayer, tout en continuant de décrire ce qui leur traversait l’esprit, de ne pas penser à un ours blanc (chaque fois qu’ils pensaient à un ours blanc, ils devaient appuyer sur un bouton); ensuite, pendant un temps supplémentaire de cinq minutes, on leur demandait de faire le contraire et de penser à un ours blanc.
dans le deuxième groupe, la consigne était inversée (on demandait aux individus d’abord de penser à un ours blanc puis de ne plus y penser).
L’étude a montré que les participantes pensaient beaucoup plus à l’ours blanc quand on leur demande de ne pas y penser. Wegner en conclut que la tentative de supprimer une pensée conduit à une intensification de celle-ci : cela s’appelle “l’effet rebond“.

🔹 Risque de création d’une obsession

Ilios Kotsou continue en écrivant qu’un bon moyen de se créer une obsession est de porter exagérément attention à toutes ses pensées et d’en débusquer une qui nous rend honteux   (“je ne devrais pas avoir cette pensée, pourquoi je n’arrive pas à la maîtriser, je fais tout pour la contrôler mais je n’y arrive pas”…).

🔹 Or la honte comporte des dangers pour notre santé mentale :

la honte, c’est s’assigner l’étiquette « je suis mauvais.e » (plutôt que séparer identité “je suis nul.le” et action “j’ai fait ci/ ça”);
la honte a un pouvoir destructeur pour soi et les autres parce que la douleur engendrée par la honte rend plus susceptible de s’engager dans des comportements autodestructeurs ou d’agresser et d’infliger de la honte aux autres;
la honte érode le courage et alimente la démotivation.
Être obsédé par une pensée, c’est se persuader qu’il est terrible d’avoir cette pensée, qu’elle est vraiment indésirable et qu’elle doit absolument disparaître pour ne pas avoir de conséquences néfastes et ruiner notre journée, voire notre vie ! Mais, comme vu plus haut, supprimer nos pensées n’est pas si facile !

Là encore, Wegner a conduit une expérience pour valider ce mécanisme : il a demandé à une groupe de participants de choisir une personne de leur entourage avec la consigne de penser à ce qu’ils voulaient avant d’aller dormir, sauf à cette personne précisément. Un groupe de participants témoins n’avait pas cette consigne (il ne devait pas supprimer cette pensée). Au réveil, les participants devaient noter leurs rêves. Il est apparu que penser à la personne augmentait sa présence dans les rêves des membres des deux groupes, mais cette effet est exacerbé par le fait d’essayer de ne pas y penser !

Il est difficile de contrôler ses pensées et cela l’est d’autant plus quand une personne ne va pas bien.

Nous ne sommes quand mêmes pas naïfs au point de ne pas avoir remarqué qu’il était préférable et plus agréable de penser positivement. Mais s’il suffisait de le vouloir pour y parvenir, comme le suggèrent les tenants de la pensée positive, nous n’aurions tout simplement pas besoin de ces livres ! – Ilios Kotsou

S’il était si facile de se “débarrasser” des pensées négatives, les personnes déprimées ou dépressives seraient très rares…

🔹L’auto suggestion positive : un risque pour les personnes ayant une faible estime d’elle même

Dans une étude canadienne, Joanne Wood, enseignante-chercheuse en psychologie, a testé l’effet des auto-affirmations positives. Elle a comparé un groupe de participants à l’estime d’eux-mêmes faible à un autre groupe à l’estime d’eux-mêmes élevées. Il était demandé à tous les participants d’écrire toute pensée ou toute émotion qui leur traversait l’esprit pendant 4 minutes puis la chercheuse mesurait leur humeur. Pour évaluer l’effet de l’auto suggestion positive, Joanne Wood divisa chaque groupe en deux :

dans le premier groupe, une cloche retentissait toutes les 15 secondes et les participants devaient se répéter à ce signal : “Je suis une personne digne d’être aimée”;
dans le deuxième groupe, aucune consigne n’est donnée.
Les personnes ayant à la base une faible estime de soi se sentaient encore plus mal après avoir répété cette phrase. En revanche, cela fonctionnait un tout petit peu pour celles et ceux qui avaient déjà une bonne estime d’eux-mêmes.

Ilios Kotsou en déduit amusé : “L’auto suggestion positive fonctionne donc… uniquement pour ceux qui n’en ont pas besoin !”.

🔹 La culpabilité

L’idéologie de la pensée positive peut avoir comme effet “pervers” possible de faire reposer toute la responsabilité d’une situation sur l’individu au détriment des déterminants sociaux et du contexte, écrit Kotsou.

Kotsou regrette ainsi que des employés en situation d’épuisement professionnel soient incités à suivre un stage de pensée positive au lien de chercher à améliorer les conditions de travail…

Les tenants de la pensée positive ont tendance à oublier que l’environnement dans lequel nous évoluons a un impact considérable sur nos vies.

Présupposer que nous pouvons choisir librement le contenu de nos pensées présente donc un autre potentiel effet secondaire négatif : la culpabilité. – Ilios Kotsou
Quand une croyance devient une prison idéologique et fait peser des risques sur la santé

Ilios Kotsou regrette que les croyances en une pensée magique soient à même de susciter des attentes de guérison irréaliste qui peuvent amener une personne malade à négliger ou abandonner un traitement prescrit par un médecin. Il ajoute que, jusqu’à maintenant, aucune recherche scientifique n’a pu montrer d’effets probants de la pensée positive.

Par ailleurs, faire de la pensée positive une idéologie risque de nous conduire à un état appelé “fusion cognitive“. Cet état intervient quand nous ne parvenons plus à nous distancer de nos états mentaux et à en devenir esclaves. Une pensée, une croyance, quand elle est prise au pied de la lettre, influence et modifie la perception de la réalité ainsi que nos comportements. Être en fusion avec nos pensées rétrécit nos possibilités et entrave nos choix. Combiné au biais cognitif de confirmation, notre flexibilité mentale et notre esprit critique en deviennent de plus en plus réduits.

Croire aux idéologies peut nous aveugler au risque de ne plus nous permettre de prendre le recul nécessaire face à nos émotions et à nos pensées. – Ilios Kotsou

De plus, Ilios Kotsou rappelle que nous souhaitons tous avoir un sentiment d’identité positif, stable et sécurisant (théorie de l’identité sociale). Cela nous amène à valoriser et à défendre ce dont cette identité dépend (groupe d’identification, idées, objets matériels symboles d’appartenance…). Cette défense se fait malheureusement souvent au détriment de celles et ceux qui n’en font pas partie ou qui n’adhèrent pas à cette idée.

Ainsi, Ilios Kotsou nous avertit des dangers de ce « nombrilisme » : plus nous nous identifions à quelque chose (ici la loi de l’attraction), plus cette chose nous fige, clôt notre identité à quelques descriptions limitées de nous-même, nous enferme et nous coupe des expériences contradictoires et des apprentissages que nous pourrions en faire. Cela revient à nous accrocher à l’histoire que nous nous racontons sur nous-même, envers et contre tout… faisant le lit de la violence.

🔹 Et l’éthique dans tout cela ?

La pensée positive ne porte pas de valeur éthique en soi : on peut souhaiter être riche sans pour autant développer un état de compassion (au risque d’écraser les autres), on peut souhaiter être aimé sans pour autant chercher à devenir une personne plus empathique, plus “aimable”…

Chercher à cultiver une relation amoureuse avec une personne irrespectueuse ou en étant soi-même irrespectueux n’apporte ni sens ni plaisir. Conserver un travail qui propose des conditions de travail dégradantes va à l’encontre du bonheur, de même qu’être chef d’entreprise et proposer des conditions de travail dégradantes (même en proposant des séances de méditation à côté) ou avoir recours au harcèlement (tout ou en affichant des valeurs progressistes sur le site internet de l’entreprise).

🔸 Méfaits de la loi attraction :

Le rôle des émotions dites “négatives”

L’importance de cultiver l’intelligence émotionnelle

Il n’y a pas de raison, ni sur le plan sociologique ni sur le plan psychologique, de séparer les émotions positives et négatives. La vie est faite de sentiments mêlés et ambivalents et les émotions sont toutes des messagères au service de la vie.

Il est utile de savoir à quoi servent les émotions et quelle en est la véritable nature.  Les émotions saines durent quelques minutes (rarement plus de 5 minutes) et sont des réactions physiologiques qui servent la vie humaine en attirant l’attention sur des besoins fondamentaux insatisfaits (que les émotions durent plus longtemps, il s’agit d’autre chose que d’émotions primaires : de stress, de sentiments parasites socialement apprises, d’émotions élastiques ou encore de mémoire traumatique).

Chaque émotion est ressentie en lien avec des causes et des besoins différents :

▫️la colère :
• cause => frustration, injustice, impuissance, violation de l’intégrité (psychique ou physique)
• besoin => écoute, compréhension, décharge de l’énergie, changement, réparation
 

▫️la tristesse :
• cause => perte, séparation, échec
• besoin => réconfort, acceptation, expression émotionnelle (ex : pleurer), amour inconditionnel
 

▫️ la peur :
• cause => danger, inconnu, insécurité, menace
• besoin => protection, aide, compréhension sécurité, réassurance
 

▫️la joie :
• cause => réussite, émerveillement, rencontre, gratitude;
• besoin => partage, lien, réjouissance

▫️le dégoût :
• cause => nocivité, irrespect pour l’intégrité physique (dont viol)
• besoin => sécurité, respect, accueil des émotions, justice
 

▫️la honte :
• cause => non alignement avec les valeurs, moquerie, jugement
• besoin => restauration de l’estime de soi et de la valeur personnelle, acceptation, amour inconditionnel.
Accepter les émotions désagréables est une composante du bonheur

Dans l’étude IRM « Putting Feelings into Words », des participants ont été invités à regarder des images de personnes dont les visages portaient des émotions visibles et fortes. L’amygdale du cerveau (centre des émotions dans le cerveau qui détecte et alerte sur les dangers) s’active en fonction des émotions représentées. Mais quand ces mêmes participants ont été invités à nommer les émotions perçues, le cortex préfrontal (centre de décision et de raisonnement du cerveau) s’est alors activé et a réduit l’impact de l’amygdale. En d’autres mots, reconnaître et nommer les émotions en réduit leur impact.

Nommer les émotions est à l’opposé du fait de réprimer, nier ou enfouir les émotions : c’est justement le fait de chercher à supprimer les émotions qui va en augmenter l’impact (« tout ce qui ne s’exprime pas s’imprime »).

Les neurosciences nous invitent donc à gagner en intelligence émotionnelle :

identifier les émotions (notamment à travers les sensations corporelles qui alertent sur la présence de telle ou telle émotion – voir ici)
comprendre les émotions (on a tendance à confondre le déclencheur (ex : une remarque, une critique) et l’émotion elle-même (ex : la colère, la peur, la tristesse). Par ailleurs, les émotions sont comme des visiteuses qui nous alertent sur un besoin non satisfait et repartent quand le besoin est comblé.
exprimer les émotions (mettre des mots sur les émotions  permet de les exprimer de manière constructive pour amener à la satisfaction du besoin insatisfait et au retour à l’équilibre. Exprimer ses émotions à la bonne personne, au bon moment, de la bonne manière et à la bonne intensité n’est pas facile !)

🔹 Le vocabulaire des émotions

Des méthodes anciennes nous ont largement devancés dans ce domaine : la pleine conscience consiste justement à accepter les émotions telles qu’elles se présentent sans chercher à les chasser mais en les accueillant comme des visiteuses. La pleine conscience propose également d’accueillir les sensations corporelles présentes en les nommant et en ressentant pleinement les manifestations sans chercher à censurer ou juger quoi que ce soit.

Remplacer la négation des émotions douloureuses par l’empathie

Souvent, une personne qui raconte ses soucis à une autre ne demande ni solution ni conseil mais a simplement besoin de compréhension et d’empathie, c’est-à-dire d’une oreille « amie » ou d’une épaule sur laquelle pleurer.

Chaque être humain, homme ou femme, veut être compris et recevoir de l’empathie, attend de la connexion émotionnelle plutôt que des conseils, des jugements ou la minimisation de son problème. Cette empathie peut prendre la forme d’auto empathie.

Ainsi, dans toute relation humaine, le rôle de chaque protagoniste n’est pas de résoudre les problèmes de l’autre (surtout pas en le chassant à coups de “sois positif/ pense positivement”) mais de lui offrir un soutien, un soulagement, de l’empathie en validant ses émotions, en lui donnant le droit d’être triste, en colère ou encore d’avoir peur.

Il est possible de recourir à une métaphore : quand nous voulons qu’une fleur grandisse, nous ne lui ordonnons pas de pousser, nous l’arrosons, veillons à la luminosité à laquelle elle est exposée, nous enrichissons éventuellement sa terre. De même, quand nous voulons qu’une personne s’épanouisse, nous ne pouvons pas juste lui ordonner de s’épanouir. Nous devons là aussi l’arroser : avec de l’écoute, de l’empathie, de la validation des émotions, du soutien, de la présence.

▫️Voici quelques exemples de pensée positive toxique et comment reformuler des phrases incitant à la positivité en phrases empreintes d’intelligence émotionnelle :

Quand la croyance en la loi de l’attraction prend la place du travail sur la mémoire traumatique

De nombreuses personnes qui s’engagent dans le développement personnel qui s’appuie sur des croyances telles que la loi de l’attraction ou le pouvoir de la pensée positive souhaitent donner du sens à leur vie et bien sûr aller mieux, réduire le niveau de souffrance psychologique. Ces croyances agissent (parfois) comme un remède mais masquent malheureusement souvent les origines du mal-être (comme si on traitait les symptômes d’une maladie – comme la fièvre – mais pas les symptômes – en l’occurrence, la mémoire traumatique).

Donner un sens à sa vie est un besoin tout aussi fondamental que le besoin de certitude et de contrôle. Les croyances en la loi de l’attraction ou en la pensée positive a un rôle psychologique dans la personnalité des personnes qui s’y accrochent : elles apportent des certitudes, du contrôle et du sens. Cela me fait penser au modèle du stress développé par Sonja Lupien, neuropsychologue. Cette dernière a conçu le modèle SPIN, chaque lettre correspondant à un facteur important de stress :

•Sens du contrôle diminué
•Personnalité menacée
•Imprévisibilité
•Nouveauté

Ainsi, croire à ces “lois” reviendrait à se rendre capable de maîtriser ces facteurs de stress pour maintenir sa santé mentale. Pourtant, accepter de se confronter à sa mémoire traumatique permettrait de traiter à la fois les symptômes et les origines du mal-être.

De même, Anthony Lantian, docteur en psychologie, écrit que les personnes qui recherchent intensément à se distinguer des autres ont tendance à ressentir une forte attraction envers ce qui est présenté comme secret ou inaccessible. Cela explique probablement le succès du livre de Rhonda Byrne faisant la promotion de la loi de l’attraction intitulé Le Secret (ce titre n’étant probablement pas choisi par hasard… marketing, quand tu nous tiens :)). Or un travail sur la mémoire traumatique permettrait de remettre à sa juste place le besoin de se sentir spécial en se reconnectant à sa valeur en tant qu’humain, qui est assez tel qu’il est.

Lire aussi : Adopter une éducation bientraitante : impossible (ou presque) sans travail sur la mémoire traumatique

Censurer les émotions dites négatives (tristesse, peur, jalousie, honte et surtout colère), c’est nier la nature politique des émotions

Eva Illouz, sociologue et autrice du livre Happycratie, dénonce le fait que gommer les émotions dites négatives (tristesse, peur, jalousie, honte et surtout colère), c’est nier la nature politique et la fonction sociale de ces émotions pourtant utiles.

C’est que toute émotion fournit une information essentielle sur la manière qu’a l’individu de construire son récit de vie, sa manière de nouer des relations, d’évoluer dans son environnement social, de supporter les pressions, de saisir ou non sa chance, d’affronter les épreuves. Toute émotion fournit également de précieuses informations sur ce qui pousse l’individu et les groupes à agir, à se rassembler, à se mobiliser. – Eva Illouz

Par ailleurs, la loi de l’attraction et la pensée positive incitent à censurer l’émotion de colère qui est pourtant tout à fait légitime. Nous avons parfaitement le droit d’être en colère (de même que nous avons le droit d’être triste, de se sentir découragé ou d’avoir peur). La colère est à l’origine des soulèvements contre l’oppression, l’injustice, le manque de reconnaissance – contre toute forme de mépris social ou de négation de la personne, d’atteinte à sa dignité humaine. La colère n’est pas synonyme de violence.

Pour aller plus loin : Il ne faut pas craindre la colère, moteur de changement et d’indignation

🔹 Le mythe de la loi attraction

Pour atteindre des objectifs, mieux vaut anticiper les obstacles (les moyens) plutôt que visualiser seulement la réussite (la fin)

Yves-Alexandre Thalmann, psychologue et formateur, critique la pensée positive (ou loi de l’attraction) telle qu’elle est souvent proposée. Il écrit : “Penser positivement ne peut qu’être recommandé, ne serait-ce que pour les émotions agréables que cela suscite. Mais éviter les pensées négatives sous prétexte qu’elles pourraient attirer des problèmes est un conseil contre productif”.

Yves-Alexandre Thalmann propose donc une approche qui permet de générer des émotions positives (ayant une influence favorable sur l’humeur) et en même temps des éléments motivants (visualisations du processus).

Pour lui, les outils de type pensée positive et visualisation peuvent être efficaces pour atteindre un objectif tangible à une condition : intégrer les obstacles (et donc les émotions dites négatives) plutôt que les éviter. En effet, face à un obstacle, le cerveau s’anime pour trouver des solutions afin de le surmonter : c’est précisément cela qui est source de réflexion et d’efforts (et pas le fait de s’imaginer en situation de réussite puisque le cerveau n’a pas besoin de mobiliser des ressources qui permettent de concrétiser des réussites, ces dernières étant déjà atteintes !).

Cette proposition d’anticiper les obstacles permet de réintégrer la responsabilité personnelle dans le processus en ayant en tête l’objectif à atteindre (source de plaisir) mais aussi les comportements à adopter en cas d’obstacles.

En effet, les neurosciences ont montré que le fait de prendre une décision réduit l’anxiété (en plus d’aider à résoudre les problèmes !).

La prise de décisions inclut le fait des créer des intentions, de poser des objectifs, d’élaborer des stratégies pour y parvenir et de réévaluer les options lors de la réalisation. Tous ces processus mentaux sollicitent les mêmes circuits neuronaux du cortex pré frontal. Or le fait de solliciter le cortex préfrontal (le cerveau qui réfléchit) réduit l’impact de l’amygdale (le centre des émotions qui court circuite le raisonnement logique).

🔹 Le mythe de la pensée positive

Pour autant, la prise de décision n’est pas chose facile. Les neurosciences insistent sur le caractère « suffisamment bon » d’une décision. Il n’est pas nécessaire de chercher à prendre une décision parfaite pour résoudre un problème (le perfectionnisme est source de stress et sollicite l’amygdale). C’est la prise de décision ferme qui envoie le message au cerveau que les choses sont sous contrôle.

Une décision suffisamment bonne est presque toujours suffisamment bonne dans les faits !

Par ailleurs, l’action de décider augmente le plaisir ressenti. La prise de décision induit un changement dans les circuits de l’attention et dans la manière dont on se sent par rapport au problème. Cela conduit à une hausse de l’activité de la dopamine, l’hormone de la récompense. Nous nous sentons plus heureux quand ce qui nous arrive de bien est consécutif à une décision que nous avons prise et des actions que nous avons entreprises que lorsque ces événements heureux nous arrivent par « chance » ou par l’intermédiaire de l’action d’autres personnes.

Quand nous sommes confrontés à une décision que nous avons subies ou que nous prenons sous le poids des conventions sociales (« tu devrais faire ça », « on a toujours fait comme ça, « c’est vrai que je devrais… »), le circuit de la récompense n’est pas activé dans le cerveau… c’est même plutôt le circuit du stress qui est activé !

🔹 Cultiver des valeurs éthiques !

La pratique combinée de la Communication NonViolente (CNV) et de la pleine conscience peut être un chemin vers une vie guidée par des valeurs éthiques.

La pleine conscience est vivante quand elle est associée à une éthique dans une dynamique de vision, de parole, de pensée, de moyens d’action et d’efforts justes. Il s’agit d’être pleinement présent.e dans le moment, à n’importe quel moment (quand on marche, quand on écoute, quand on parle…). Il est précieux de s’arrêter pour gagner en discernement en créant des conditions avec le corps pour se relier à soi et aux autres (à travers notamment la respiration). La pleine conscience ne vise pas à “calmer” mais a des vertus pacifiantes et permet de vivre ce qui se passe en soi (les sensations, les émotions, les pensées) afin de mieux appréhender les messages du corps et de se mettre à leur écoute.

La Communication NonViolente (CNV) est une philosophie de vivre qui s’inscrit dans une communication de coeur à coeur, qui met la qualité de la relation au centre. Le processus de la CNV s’appuie sur les quatre étapes OSBD (observation, émotion, besoin, demande).

Ces quatre étapes OSBD sont à considérer comme une langue destinée à nous permettre de nous « rééduquer » plutôt qu’une langue destinée à être parlée, à être exprimée telle qu’elle dans une interaction avec autrui.

Les quatre étapes OSBD nous permettent de faire la différence entre le fait d’appréhender la réalité avec empathie dans une optique de coopération, et le fait d’appréhender la réalité avec jugement, accusation dans une optique de jeu de pouvoir et d’exigence.

Les quatre étapes OSBD sont un outil de déconditionnement qui permet de démêler les jugements des observations, les pensées des émotions, les accusations des besoins et les exigences des demandes. Ces quatre étapes visent à séparer les pensées du reste de notre vécu personnel. Cette langue est donc intérieure et permet d’être au clair avec ce qui est chez nous.

C’est un langage interne qui n’a pas pour but d’être utilisé à l’extérieur. – Isabelle Padovani (formatrice en CNV)

Le processus OSBD sert à écouter et reconnaître ce qui est vivant en soi et chez les autres. A cet effet, les listes des sentiments et des besoins sont des outils de reconnaissance, d’identification (certes parfois incomplets, à enrichir et modifier si nécessaires) qui donnent des bases de réflexion commune et compréhensible par tous et toutes. Plus on enrichit notre langage, plus on est capable de penser les concepts, ici de sentiments et de besoins humains fondamentaux.

🔹 La roue des besoins humains pour traduire nos émotions en termes de besoins

La pleine conscience et la CNV sont au service d’une vie citoyenne, du Je au Nous (pour paraphraser Thomas d’Ansembourg) justement parce qu’elles sont un chemin vers des décisions conscientes et responsables.

Un chemin vers soi est un chemin pour contribuer au monde en tant que citoyen. – Eliane Regis (formatrice en CNCV).

Inspiration : Éloge de la lucidité : se libérer des illusions qui empêchent d’être heureux de Ilios Kotsou (édition Poche Marabout). Disponible en médiathèque, en librairie ou sur internet."





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